Quand j’étais petite (et même encore maintenant…), lorsque j’étais malade ou que j’avais un « bobo », je me réfugiais dans les bras de ma maman. Car il n’y a pas d’endroit plus rassurant et plus doux quand on ne va pas bien. On sait qu’on a rien à dire, c’est « entre-nous », on se comprend et tout va tout de suite mieux car on sait que cet endroit nous est unique et privilégié.
Aujourd’hui, je suis malade. Et oui une belle angine.
Anna, elle, souffre fort de ses dents. Mais désormais c’est moi la maman, celle qui console, caline et rassure. Alors même si je ne regorge pas d’énergie et patience, c’est dans mes bras que je lui offre tout mon amour pour l’aider à passer ce moment pas agréable.
C’est difficile et en même temps tellement intense d’être maman.